Boulevard Valbenoîte

 

Plan de situation
Date de dénomination : avant 1805.

Ce boulevard rappelle l'existence de la commune de Valbenoîte, créée à la Révolution et rattachée à Saint-Étienne, comme Outre Furan, Montaud et Beaubrun, par la loi du 31 mars 1855.
Selon Jean Antoine de La Tour Varan, ce serait Benoîte de la Valette qui aurait fait construire vers 1182, sur un terrain appartenant au Seigneur de la Valette son père, une chapelle et un bâtiment destiné à accueillir une colonie d'ermites de la région, ce serait donc le prénom de cette bienfaitrice qui aurait donné le nom à l'abbaye. Il semble bien que cette belle histoire ne soit qu'une légende car les moines ont noté les noms de ceux qui ont contribué à la fondation du monastère et le nom de Valette n'apparaît pas. Le nom viendrait donc plutôt de Vallis benedicta, la vallée bénite.
En 1222, Guy IV, Comte du Forez pose la première pierre de l'église du monastère cistercien de Valbenoîte.
Sur un plan de 1767, sur ce territoire, une terre appartient à Messieurs Devalbenoite.
Par ordonnance royale de Louis Philippe le 22 juillet 1843, Valbenoîte est amputée d'une partie de son territoire, ainsi que Saint-Genest-Malifaux et le Chambon-Feugerolles, pour créer la commune de La Ricamarie.
La commune de Valbenoîte a mis en place son nouveau cimetière entre 1847 et 1852, on y trouve les sépultures de personnages célèbres comme Étienne Mimard et Joseph Pupier.
Ce serait la date de la création de l'abbaye de Valbenoîte gravée sur les murs de l'Institution Mariste qui a repris le monastère cistercien.
Il semble que la charte de création date plutôt de 1184.

Vue de l'Abbaye de Valbenoîte en 1460. Dessin de Louis Boudan (début du XVIIIe siècle). Source BNF

Église de Valbenoîte dont la première construction date de 1222

Ancienne plaque rappelant la commune de Valbenoîte (angle rue Crozet-Boussingault, boulevard Valbenoîte)
Retour page d'accueil