Henri Jeanblanc  

Henri Alexandre Jean-Baptiste, fils de Jean-Baptiste Gustave Jeanblanc et de Julia Rieffle, né à Sallanches le 18 février 1919, mort à Lyon 3e le 29 mai 2013.
Saint-Cyrien, il est aspirant au 5e RI de Saint-Étienne entre 1940 et 1942. En congé d'armistice après la dissolution de l'armée française en novembre 1942, il est professeur au lycée Claude Fauriel en même temps qu'il achève sa licence d'histoire. En même temps, Jean Marey lui demande de participer à la Résistance. Début 1943, Marey lui confie le secteur de Saint-Étienne pour l'Armée Secrète sous le nom de Navarre.

Le 9 novembre 1943, Henri Jeanblanc épouse Angèle Cellier (1919-2017) avec comme témoin le capitaine Marey. Auparavant, Angèle, assistante sociale, avait accepté la proposition de son fiancé de créer le Service Social de la Résistance, sous le nom de Ginette. Elle a reçu la Médaille de la Résistance en 1946.
Henri rencontra très souvent Gustave Gimon dans sa pharmacie, haut-lieu du renseignement.

Arrêté avec son épouse le 6 juillet 1944 au matin, la milice tend une souricière dans leur appartement et c'est en s'y rendant, que Maurice Knoblauch sera abattu le soir même.
Les époux Jeanblanc seront transférés à Lyon au service régional de la milice dirigé par Paul Touvier. La plupart des prisonniers de ce centre seront libérés le 20 août 1944 car les miliciens commencent à sentir que le vent tourne. Cependant, les époux Jeanblanc ne seront pas libérés mais s'évaderont avec la complicité d'une secrétaire de la milice.
Après la guerre, Henri Jeanblanc abandonne l'armée pour l'Éducation Nationale. Professeur agrégé, censeur, auteur d'un certain nombre de publications, il crée à Lyon en 1958 le premier Centre Pédagogique Régional de France.
Henri Jeanblanc était titulaire de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance, comme son épouse.

Henri Jeanblanc, aspirant en 1942, photo extraite du livre d'Albert Oriol-Maloire (1919-2003), Hommes et combats

Henri Jeanblanc
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