Boulevard du Lieutenant Maurice Knoblauch  

Plan de situation
Date de dénomination : 29.11.1946.

Maurice François, fils de François Léon Knoblauch, chef de train et de Marie Léonie Husson, né à Moyeuvre-Grande (Moselle) le 29 janvier 1921, tué à l'angle de la rue Désiré Claude et de la rue Émile Reymond à Saint-Étienne le 6 juillet 1944.
Après le Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe), il part, en 1941, rejoindre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr repliée à Aix-en-Provence. Lors de la dissolution des formations militaires françaises par la puissance occupante, il rejoint l'Armée secrète de la Loire après sa rencontre avec le colonel Gentgen et y deviendra instructeur. C'est en se rendant au domicile des époux Jeanblanc qui avaient été arrêtés le matin même que, malgré sa fuite, il est abattu dans la rue par des miliciens qui l'attendaient. Inhumé sommairement au cimetière du Crêt-de-Roc, il aura des funérailles dignes le 25 septembre 1944 après la libération de Saint-Étienne. Chevalier de la Légion d'honneur et lieutenant FFI à titre posthume, Croix de guerre avec palme, Médaille de la Résistance avec rosette à titre posthume. Son corps a rejoint la tombe familiale dans l'ancien cimetière de Moyeuvre le 13 octobre 1949.
Portrait de Maurice Knoblauch (archives municipales Saint-Étienne)

Funérailles publiques du lieutenant Knoblauch le 25 septembre 1944 (archives municipales Saint-Étienne)

Plaque commémorative sur l'immeuble au n°9 de la rue Émile Reymond
Nom mal orthographié, de plus l'acte de décès donne la date du 6 juillet à 19h 30

Plaque commémorative de la synagogue de Saint-Étienne (photo Bernard VIALLON)

Maurice Knoblauch y figure comme fusillé (photo Bernard VIALLON)
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