Parc Giron  

Plan de situation
Pas de rue à ce nom mais un lieu, le Parc Giron, qui rassemblait de nombreux antiquaires.
Jean Étienne, fils d'Étienne Giron, cultivateur et de Jeanne Javelle, né à Outre-Furan le 7 avril 1797 , mort à Saint-Étienne le 10 novembre 1864. À Outre-Furan, le 8 décembre 1817, il épouse sa cousine germaine, Marie Antoinette Gillier, passementière (Saint-Jean-Bonnefonds 19.02.1800 - Saint-Étienne 05.11.1849), et crée en 1820 la première "fabrique", rue de Lyon (aujourd'hui rue Pierre Bérard).
Peu après le décès de son fils Étienne, mariste à Notre-Dame de l'Hermitage, commune de Saint-Martin-en-Coailleux (aujourd'hui englobée dans Saint-Chamond) le 6 mai 1851, Jean Étienne cède son entreprise à ses fils Antoine (Saint-Étienne 28.02.1826 - La Fouillouse 05.08.1871) et Marcellin (Saint-Étienne 16.03.1828 - Saint-Étienne 13.07.1908). Ils créent la Société Giron Frères pour la fabrication de ruban velours et de galons qu'ils installent 11-13 rue Royale (aujourd'hui rue de la République). Tous deux seront Chevaliers de la Légion d'honneur.
À partir de 1867, ils font construire l'entreprise à Chantegrillet qui est devenue aujourd'hui le Parc Giron. Dès 1874 la mode délaissa le ruban velours et, pour échapper aux difficultés, Marcellin, resté seul, fit construire des métiers pour imiter la production allemande de velours schappe (de soie) ce qui sauva l'entreprise. Président de la Chambre syndicale des tissus (1873-1878 et 1881-1884), membre de la chambre de commerce, administrateur des Hospices, de la Banque de France et de la Caisse d'épargne.
Le 28 mai 1855, à Saint-Étienne, Marcellin Giron a épousé Antoinette Épitalon, née à Saint-Étienne le 2 janvier 1837, morte à Nice le 11 avril 1906, nièce de Denis Épitalon. Cette même année 1906, le 2 juin un incendie se déclare dans l'usine n'atteignant, par bonheur, que des dépendances mais faisant néanmoins de gros dégâts.
Les deux fils aînés seront copropriétaires de l'entreprise :
- Étienne Marie (Saint-Étienne 31.01.1859 - Cannes 03.02.1922), Chevalier de la Légion d'honneur en 1914, administrateur de la Banque de France, président du Conseil d'administration des ateliers de la Chaléassière, président du Tribunal de commerce.
- Jean-Jacques (Saint-Étienne 01.01.1861 - La Bertrandière à l'Étrat 27.10.1923), président de la Chambre syndicale des tissus de 1906 à 1911.
La société a été mise en liquidation en novembre 1981.
Généalogie succinte de la famille Giron
Les frères Giron, Antoine et Marcellin, à la création de la manufacture
Collection du Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.

Antoine Giron, caricature d'Étienne Carjat (BM Saint-Étienne.)

Marcellin Giron, Président de la Chambre syndicale des tissus de 1873 à 1878 et de 1881 à 1884. Collection du Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.

Les obsèques de Marcellin Giron le 17 juillet 1908. Le cortège vient de l'église Saint-François, arrive ici sur la place Fourneyron
et se dirige vers le cimetière du Crêt-de-Roc (Médiathèque de Saint-Étienne).

Les écuries de l'entreprise contruites en 1852, rue Royale (11 rue de la République).

L'entreprise créée à Chantegrillet à partir de 1867.

L'entrée de l'entreprise, le nom au-dessus du portail a disparu.

Le nom subsiste au-dessus de la porte d'entrée du bâtiment administratif, image du site http://enseignes.anciennes.free.fr/index.php.

Papier à en-tête, on reconnaît les deux bâtiments d'entrée, archives départementales de la Loire.

Jésus bénit les enfants, don de Marcellin Giron, vitrail de l'église Sainte Marie, du maître verrier Mauvernay à Saint-Galmier daté de 1867.

Portrait d'Étienne Giron (BM Saint-Étienne).

Portrait de Jean-Jacques Giron (BM Saint-Étienne).

Immeuble de négociant (recette), 12 rue Charles de Gaulle construit pour Marcellin Giron par l'architecte Ulysse Gros-Del en 1877.

Immeuble, 8 place de l'Hôtel de ville construit par la famille Giron en 1914. Architecte Joseph Bernard.

Détail de sculptures de façade.

Détail de sculptures de façade.

La tombe d'Antoine Giron au cimetière du Crêt-de-Roc avec ses deux pleureuses.
On voit un bronze représentant Antoine avec sa Légion d'Honneur obtenue en 1867.

La tombe de Marcellin Giron, de son épouse Antoinette Épitalon et de ses fils Étienne et Jean-Jacques au cimetière du Crêt-de-Roc.
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