Alexandre Mauvernay

 

Alexandre est né à Montromant (Rhône) le 8 mai 1810, fils de Louis Mauvernay, cultivateur et de Louise Bador.
Dans la commune d'Aveize (Rhône), voisine de Montromant, il y avait depuis très longtemps, un prieuré fermé à la Révolution et réouvert sous forme d'un petit séminaire en 1804, c'est là qu'Alexandre fera ses études. Fermé en 1906, le séminaire est aujourd'hui un Centre médical.

Alexandre devient peintre décorateur pour le diocèse de Lyon et découvre les vitraux en décorant l'église de l'Arbresle.
Il épouse, à Saint-Galmier, le 26 décembre 1838, Catherine Point qui est née à Grammond le 2 juin 1814. Ils auront cinq enfants, deux filles, un garçon et deux autres filles. L'aînée ne survivra pas. Il est peintre décorateur au moment de son mariage et des deux premières naissances, en revanche lors de la naissance de son fils Barthélémy Antoine Alexandre, le 20 février 1845, il est peintre verrier. Il a donc alors ouvert son atelier de vitraux. À partir de 1850, il travaille avec Raymond Balze, dont le père, Joseph, a rencontré Ingres à Rome. Raymond Balze, un des meilleurs élèves d'Ingres, devient "Inspecteur général des écoles de peinture et de dessin de la ville de Paris". Attaché à l'atelier de Saint-Galmier, c'est lui qui en fait les cartons. La renommée est importante ainsi que la production de vitraux peints. Alexandre lui-même aurait écrit que ses ateliers ont décoré plus de 2200 édifices religieux. L'atelier a employé jusqu'à une trentaine d'ouvriers.

Il perd son épouse le 22 avril 1893 et meurt le 22 juin 1898. Son fils, resté célibataire, qui travaillait déjà avec lui, prend alors la succession jusqu'à sa mort en 1909. Il semblerait alors que ses deux soeurs cadettes aient maintenu l'activité de l'atelier jusqu'en 1917 ; elles sont restées toutes les deux célibataires et sont mortes la même année, en 1942. La soeur aînée ayant épousé le 26 août 1862, Simon Théodore Truchot (1825-1908), s'est installée à Dijon où son mari gérait des affaires agro-alimentaires, négoce de vins, chocolaterie, fabrique de moutarde.


Vitraux de l'église Notre-Dame datés de 1856
Les commentaires sont extraits du Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 11 février 1857 peu après la pose des vitraux.








Vitraux de l'église Saint Ennemond datés de 1857, à gauche Sainte Barbe, à droite Sainte Cécile


Vitraux du choeur de l'église Saint Louis, Saint-Étienne, datés de 1858
Blanche de Castille, la mère de Saint Louis
et Isabelle de France, sa soeur cadette

Saint Michel et Saint Louis

Saint Thomas d'Aquin et Saint Bonaventure

Vitraux de l'église Saint Maurice de Chevrières (Loire) datés de 1863

Le mariage de Marie et Joseph


Le sacrifice d'Abraham

Vitraux de la chapelle de la Charité, Saint-Étienne, datés de 1868








Vitraux de l'église de Saint-Julien-d'Oddes




Vitraux de l'église de La Fouillouse, 1879-1880