Rue Faure-Belon  

Plan de situation
Date de dénomination : 15.02.1872, ancienne rue de la Charité prolongée.

Christophe Faure, fils de Jean-Baptiste Faure, armurier et de Gabrielle Belon, né à Saint-Étienne le 5 juin 1808 (consulter le registre), mort dans cette même ville le 21 juillet 1881, c'est-à-dire après l'inauguration de la rue à son nom, (consulter le registre). L'ajout du nom de sa mère à celui de son père semble n'être qu'officieux puisque sur tous les actes il est appelé Christophe Faure.

Il est commis négociant lorsqu'il épouse, à Saint-Étienne le 13 août 1833, Julie Augustine Soubeyrand née à Aubenas le 24 octobre 1816.
Agent consulaire d'Italie, membre du Conseil général de 1852 à 1855, maire du 14 juin 1855 au 28 août 1865. Il est le premier maire de la nouvelle commune créée par la loi du 31 mars 1855, annexant certaines communes voisines (Valbenoîte, Beaubrun, Montaud, Outre-Furan). Un peu plus tard, le 1er janvier 1856, fut transférée la préfecture de Montbrison à Saint-Étienne.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1856 puis Officier en 1863, président de la Chambre de commerce de 1872 à 1876.
Il est à l'origine de la création du cours Fauriel, de la ligne d'omnibus Bellevue-La Terrasse, de la construction de l'École de dessin ainsi que du dôme de l'hôtel de ville etc. Il fit approuver le projet de construction du barrage de Rochetaillée (aujourd'hui Gouffre d'enfer). Son successeur, Jean-Baptiste Buisson ayant démissionné en juillet 1866, c'est Benoît Charvet qui inaugura le barrage le 29 octobre 1866.

Portrait de Christophe Faure-Belon, mairie de Saint-Étienne

Christophe Faure-Belon. Président de la Chambre de commerce de 1872 à 1876
Collection du Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne
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