Cariatides et atlantes

Les plus anciennes cariatides de la ville sont incontestablement celles que l'on peut encore voir, même si elles sont malheureusement très érodées car elles sont en grès houiller très friable, 12 rue Émile Loubet sur la façade d'une maison qui appartenait autrefois à des membres de la famille Allard, notamment Jacques en 1767, la rue s'appelait alors rue Roannel.

Deux des cinq cariatides

Les trois autres cariatides

Les cariatides au début du XXe siècle

Plus tard, en 1836, est construit un immeuble au n°7 de la rue Royale (rue de la République aujourd'hui) qui abritera pendant de nombreuses années l'Hôtel du Nord. Encadrant le portail d'entrée et soutenant un balcon, on peut voir deux petits atlantes joufflus.

La date de construction de cet immeuble est inconnue mais il est mentionné dans les matrices cadastrales de 1864 et se trouvait rue Traversière, aujourd'hui au n°7 rue François Gillet.

À la fin du XIXe siècle est construit cet immeuble de négociant, aujourd'hui 14 rue Charles de Gaulle, avec ses deux atlantes et ses deux cariatides.

Ici encore on ne connaît pas avec certitude la date de construction de cet immeuble 34 rue du 11 novembre mais, comme les atlantes ont été sculptés par Joseph Louis Lamberton, il date vraisemblablement du début du XXe siècle. Pressé de prendre possession de l'immeuble, le propriétaire architecte, Aimé Berthon, harcèle les intervenants. En clin d'oeil ou en représailles, Lamberton a sculpté ces atlantes les bras attachés dans le dos par une corde et a pris pour modèles lui-même, le maçon, le transporteur et l'architecte avec une cagoule de bourreau.

   

En 1927, Joseph Bernard est l'architecte de l'École des mines. Encadrant la porte d'entrée deux atlantes représentant la métallurgie et la mine.

Un peu à l'écart du centre ville, 9 rue Émile Littré deux cariatides de facture plus moderne.