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Louis Émile Train |
![]() L'appareil décolle péniblement et, manquant de puissance, il ne peut franchir le rideau d'arbres. Train fait alors demi-tour pour atterrir mais l'escadron de cuirassiers traversait le terrain après en avoir expulsé les curieux. Train tente alors de conserver son avion en l'air mais celui-ci plonge vers le sol juste après avoir survolé les militaires. C'est précisément à cet endroit que se trouvaient les officiels revenant de leur visite des hangars et regagnant la tribune officielle, il était 6 h 33. Quatre hommes furent touchés, Maurice Berteaux, ministre de la guerre, Ernest Monis, président du Conseil et son fils Antoine, ainsi que Henry Deutsch de la Meurthe. Berteaux fut tué sur le coup par l'hélice, les trois autres furent plus ou moins gravement blessés par les ailes ou le train d'atterrissage. ![]() Train a participé au meeting aérien de Bouthéon du 12 au 16 août 1911. Il survolera, à cette occasion, l'hôtel de ville de Saint-Étienne. Le ministère de la guerre lui aurait commandé 12 monoplans en 1912, certains destinés aux colonies, notamment l'Algérie. Cependant, la commercialisation est difficile et Train reviendra à la moto en 1914 en faisant l'acquisition de la firme Lurquin-Coudert, fondée en 1899. Il produira d'abord uniquement des moteurs puis des motos complètes. Il fabriquera également des moteurs pour l'agriculture et pour l'industrie aérienne. Marcel Dassault présenta un biplan équipé d'un moteur Train. Il est mort le 10 octobre 1939 à Villemomble (Seine-Saint-Denis). |
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Le premier monoplan d'Émile Train, site source |
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Le deuxième monoplan d'Émile Train, site source |
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Le troisième monoplan d'Émile Train, site source C'est celui qu'il alignait avec son passager Bonnier au départ de la course Paris - Madrid de 1911 |
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Le troisième monoplan d'Émile Train après l'accident qui causa la mort du ministre de la guerre |
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