Rue Thiollière

 

Plan de situation
Date de dénomination : vers 1857.

Très ancienne famille originaire du hameau Thiollière, aujourd'hui quartier de Saint-Jean-Bonnefonds, dont on peut retrouver des ascendants dès le XVIe siècle. On peut citer Antoine, marchand (1659 - 1729). Le 20 janvier 1688, il épouse Jeanne Piolat qui lui donnera plusieurs fils. Pierre (dates contestées) et Antoine (vers 1693-1754) qui furent abbés de la paroisse Saint-Étienne. Antoine écrivit, probablement à partir de notes de son frère aîné Pierre, une Histoire de la ville et de l'église paroissiale de Saint-Étienne en Forez en 1753. Il écrivit également des poèmes en patois.
Un troisième fils d'Antoine aîné, (Jean-)Claude (05.03.1692 - 13.04.1757), négociant, échevin de la ville, eut de nombreux enfants avec Jeanne Gourgouliat.

Parmi ces enfants Jean-François (Saint-Étienne 12.05.1731 - Saint-Galmier 13.12.1812). Négociant et échevin de la ville, il fit venir, de Suisse, en 1766, un métier dit à la zurichoise (ou à la barre) qui pouvait tisser plusieurs rubans à la fois (de 20 à 36 selon la portée). Parmi les onze enfants qu'il eut avec Marguerite Ravel, on trouve :

- Jeanne Thiollière de l'Isle (26.09.1760 - 17.06.1830) qui, veuve de Pierre Paillon, épouse en 1781 André David, leur fils aîné est Jean-Baptiste David.

- Claude Simon Thiollière Dutreuil (09.06.1765 - 22.10.1818), fabricant de rubans, administrateur des hospices, qui épouse en 1791, Marianne Neyron, fille d'Antoine Neyron maire de Saint-Étienne. Il sera lui-même maire de Saint-Étienne du 18 mars 1808 au 27 septembre 1809.

- Antoine Thiollière La Roche (16.01.1766 - 07.01.1850), maire de Montaud qui fit adopté la mécanique "à la Jacquard" dans sa propriété du Clapier.

Généalogie succincte de la famille Thiollière

Tombe de la famille Thiollière Dutreuil au cimetière du Crêt-de-Roc

Détail de la tombe
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