Rue Neyron

 

Plan de situation
Date de dénomination : vers 1821.

La rue a été ouverte en 1821 sur des terrains cédés par André-Antoine Neyron sur la commune d'Outre-Furan. Avant lui, d'autres membres de la famille ont laissé leur nom.

- Jacques, fils de Marcellin Neyron, marchand et de Marie Anne Thiollière, né à Saint-Étienne le 18 novembre 1733, mort dans cette même ville le 16 août 1811.
Marchand de rubans, il achète, en 1772 à Roche-la-Molière, le château du centre et le château de la Roare ainsi qu'une charge de conseiller-secrétaire du roi qui lui apporte le titre de noblesse héréditaire, "écuyer, seigneur de Roche-la-Molière" et signe Neyron de Roche. Maire de Saint-Étienne nommé par le Roi du 8 octobre 1778 à décembre 1783. Époux de Marie Vincent de la Bérardière, leur fils aîné, Claude Aimé à l'origine de la lignée Neyron de Saint-Julien, hérite du château du centre ville et le cadet, Antoine Louis à l'origine de la lignée Neyron des Granges, celui de la Roare. Arrêté sur ordre de Javogues le 18 octobre 1793, il est transféré à Feurs puis à Lyon mais sera acquitté le 5 avril 1794 par la Commission révolutionnaire de Lyon.

- Antoine dit Neyron Cadet, frère de Jacques (un frère jumeau de Jacques, prénommé lui aussi Antoine, est mort le 11 novembre 1737), né à Saint-Étienne le 8 juin 1738, mort à Lyon le 1er mars 1807, marchand et fabricant de rubans, administrateur des Hospices. Il épouse Marie Anne Jourjon à Saint-Étienne le 10 janvier 1769. Premier maire élu de Saint-Étienne du 2 mars 1790 au 14 novembre 1791 puis de nouveau du 31 mars 1797 au 19 novembre 1797 et enfin, nommé par le Premier Consul le 12 avril 1800 jusqu'au 3 juin 1800. Il a acquit une propriété et fait construire le château du Minois à Saint-Genest-Lerpt en 1804. En savoir plus...
Sa fille, et soeur du suivant, Marianne, a épousé Claude-Simon Thiollière du Treuil.
Louise (1740-1791), soeur de Jacques et Antoine, était la grand-mère de l'abbé Louis Roux de la Plagne.
Antoinette (1742-1779), dernière soeur de Jacques et Antoine, était la grand-mère de Camille de Rochetaillée.

- André, dit André-Antoine, fils d'Antoine Neyron et de Marie Anne Jourjon, né à Saint-Étienne le 4 août 1772, mort à Méons, commune d'Outre Furan le 24 octobre 1854. Il n'a que deux ans lorsque sa mère disparaît. Fabricant de rubans, maire de Saint-Étienne du 27 septembre 1809 au 10 avril 1813, puis maire d'Outre-Furan. Il obtient la concession des mines de Méons par ordonnance royale du 4 novembre 1824. Chevalier de la Légion d'honneur. Époux de Claudine Lucie Royet, leur fille, Marie Anne Aglaé, a épousé le 19 novembre 1827 à Saint-Étienne, André Thomas Colcombet. Le couple habite le château du Minois à Saint-Genest-Lerpt, puis en prend possession en 1838, il devient alors le château Colcombet, aujourd'hui propriété de la commune, qui abrite le lycée hôtelier Le Renouveau. Un fils suivra en 1809, Claude Simon Ferdinand.

- Entre les deux derniers, il y eut un autre maire du 27 septembre 1795 au 28 janvier 1796, Jacques Marie Marcellin Veron dit Veron Neyron (né à Saint-Didier-en-Velay le 6 mars 1759, mort dans cette même ville le 12 juin 1828), cousin d'André, fils de Jean Marcellin Veron de la Combe, écuyer, avocat au parlement de Saint-Étienne qui possède le moulin à papier du Crouzet, commune de Saint-Didier-en-Velay, et de Claudine Neyron, soeur d'Antoine. Avocat, il fut également maire de Saint-Didier-en-Velay.
Généalogie succincte de la famille Neyron.
Un puits de mine à Saint-Étienne honore le nom de la famille : puits Neyron.
La rue Neyron a été très touchée lors du bombardement du 26 mai 1944 et une vingtaine de personnes y ont trouvé la mort.

Portrait de Jacques Neyron (tableau se trouvant au château de Roche-la-Molière).

Portraits de Jacques Neyron et de son épouse Marie Vincent de la Bérardière gravés sur un linteau de cheminée (château de Roche-la-Molière).

Château de Roche-la-Molière.

Château de Roche-la-Molière, cour intérieure.

Les initiales du couple Neyron Vincent sur la balustrade de l'entrée du château.

Château de Roche-la-Molière, le puits.

Château de Roche-la-Molière, partie de la cuisine avec 3 fours.

Château de Roche-la-Molière, la cuisine.

Château de Roche-la-Molière, la chapelle. Deux tableaux classés, à droite, "Sainte Anne et la Vierge" (avant 1684) d'après "L'éducation de la Vierge" de Rubens (1625 musée d'Anvers).
Au fond, "L'Annonciation" peut-être l'oeuvre d'un peintre florentin du XVIIe siècle.

Portrait d'Antoine Neyron, archives municipales Saint-Étienne.

Tombe de la famille Neyron de Méons au cimetière du Soleil, où sont inhumés, entre autres, André Neyron, son épouse Lucie Royet et leur fils Ferdinand.

Château du Minois à Saint-Genest-Lerpt, construit en 1804 par Antoine Neyron.
Il devient le château Colcombet après le mariage de sa petite-fille Marie Anne Aglaé avec André Thomas Colcombet.

Détail du fronton avec la date, 1804.
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