Plan de situation |
Date de dénomination : 27.09.1929, partie du chemin des Hautes-Villes.
Caroline Rémy, fille de Marie Joseph Anésime Rémy et de Clémentine Caroline Villiaume Geniès, née à Paris le 27 avril 1855, morte à Pierrefonds (Oise) le 23 avril 1929 où elle est inhumée.
En 1880, elle rencontre Jules Vallès alors en exil à Bruxelles et devient journaliste sous le nom de Séverine au journal Le Cri du Peuple. En 1885, elle recueille, avec son deuxième mari le docteur Adrien Guebhard, Jules Vallès pour ses derniers instants au 77 du boulevard Saint-Michel. Elle écrit ensuite dans divers journaux comme Le Gaulois dans lequel elle signe "Renée" et n'hésite pas à se déplacer. C'est ainsi qu'elle rencontre Saint-Étienne à l'occasion de la catastrophe du puits Pélissier (Villeboeuf) le 29 juillet 1890. Elle est accueillie le jour des obsèques des victimes par Michel Rondet. Son reportage sera publié dans Le Gaulois sous le titre "Au Pays Noir". Elle lancera une souscription nationale pour venir en aide aux familles et décrira longuement les conditions de vie des mineurs stéphanois dans son livre Pages rouges publié en 1893. Lors de son passage à Saint-Étienne, outre les sommes versées aux familles des victimes, elle a permis la création d'un 31e lit à l'asile de nuit, lit qui portera la plaque : lit Séverine 6 août 1890. Elle rencontre à cette occasion Léon Portier, fondateur de l'asile de nuit, qui ne manque jamais une oeuvre généreuse. L'ancien puits Girard du secteur de Rive-de-Gier, portera le nom de Severine pour le baptème duquel elle donne 500 F, on parlera plus tard de puits Séverine-Portier. Elle passe les 25 dernières années de sa vie à Pierrefonds dans l'Oise.
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