La catastrophe du puits Pélissier ou puits Villeboeuf

 
Un an après la terrible catastrophe du puits Verpilleux, le grisou frappait de nouveau. Dans ce puits non munis de ventilateurs, le 29 juillet 1890, le courant d'air de l'aérage naturel s'est avéré insuffisant et, à 18h 15, l'explosion a eu lieu, probablement à cause de l'ouverture d'une lampe.

Sur les 165 mineurs descendus dans le puits comme l'indique la presse de l'époque, 98 sont morts dans le puits et 15 à l'hôpital ou à l'asile de nuit qui a fourni des lits qui manquaient à l'hôpital. Il y a donc eu 113 morts et 40 blessés qui ont survécu.

Contrairement à la catastrophe du puits Verpilleux, les victimes ont été rapidement retrouvées et l'état-civil des morts est établi dans les journées du 30 et du 31 juillet. S'y ajoute, dans les jours qui suivent, les décès des blessés.

C'est à l'occasion des funérailles des victimes que Séverine viendra à Saint-Étienne.

Le puits Pélissier vu du cours de l'Hôpital, aujourd'hui cours Gustave Nadaud

Le puits Pélissier et le puits Ambroise, archives municipales de Saint-Étienne
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