La catastrophe du puits Verpilleux

 
Terrible coup de grisou dans la 13e couche du puits Verpilleux le 3 juillet 1889 à 11h 45. Ce puits communiquait avec le puits Jabin et le puits Saint-Louis. Ces puits faisaient partie de la concession de Méons des Houillères de Saint-Étienne.

Après les deux catastrophes du puits Jabin de 1871 et de 1876, la sécurité avait été considérablement renforcée avec une ventilation puissante et l'utilisation de lampes Marsaut. L'enquête n'a pas permis d'établir la cause directe de l'explosion et le procès qui eut lieu du 4 au 17 septembre 1890 n'a abouti à aucune condamnation.

D'après la presse de l'époque, 157 mineurs seraient descendus le matin dans le puits Verpilleux et 48 dans le puits St-Louis, soit 205 au total. Au procès, il est noté 206 morts et 3 blessés. Le rapport de l'ingénieur Jean Antoine Primat (fils d'Antoine Primat), ajoute 1 mort et 3 blessés parmi les sauveteurs.

La première liste alphabétique contient les 139 noms relevés sur les registres de l'état-civil dont celui de Jean-Baptiste Brayet, secouriste et père d'une victime. Le dernier corps a été remonté le 6 septembre. Les transcriptions du registre ajoutent 66 noms comprenant les victimes non identifiées et celles qui n'ont pas pu être retirées de la mine.

Le feu a atteint les écuries et les chevaux présents, une soixantaine, ont péri.

Le puits Verpilleux à Méons

La catastrophe du puits Verpilleux, le Monde illustré 13.07.1889

Le Progrès 1956
Retour page d'accueil