Cours Jovin-Bouchard  

Plan de situation
Date de dénomination : vers 1845.

Georges-Victor, fils de François Jovin, entrepreneur de la manufacture d'armes de guerre et ancien échevin et de Jeanne Marie Aimée Peyron, né à Saint-Étienne le 13 février 1780, mort à Lyon le 23 octobre 1835 où il résidait momentanément (consulter le registre).
Il hérita, avec ses frères Jean, dit Jovin-Desfayères, et Jean Aimé, dit Jovin-Deshayes, de la Manufacture d'armes de guerre de Saint-Étienne. Il fut le premier président de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce de Saint-Étienne créée le 25 mars 1822. Il avait un tiers de la concession des mines du Treuil et trois dixièmes de celle de la Chana.
Célibataire mais avec des enfants naturels non reconnus, brouillé avec ses frères, il lègue à la ville de Saint-Étienne, par testament du 9 octobre 1835, la somme de 550 000 F, en particulier pour la construction d'un bâtiment destiné à abriter la Préfecture ce qui ne se fit que bien plus tard, d'une école primaire, d'un nouveau collège ainsi que d'une salle de spectacle à condition qu'elle soit établie sur la "place Sainte Ursule" qui restait à créer (place des Ursules), le théâtre ne sera inauguré qu'en 1853. Il lègue aussi 80 000 F à La Fouillouse pour l'acquisition d'un bâtiment destiné à devenir un hôpital, ce qui sera fait en 1840, ainsi que des sommes destinées à d'autres personnes.
Trois légataires universels, dont Romain de Prandière, fils de Maurice, sont désignées pour répartir l'héritage entre les différentes personnes désignées en plus de la ville. Ceci conduira à un procès retentissant 25 ans après la mort de Jovin-Bouchard.

Sur le square (square des Ordres Nationaux) qui sépare les deux parties du cours, on trouve le monument aux combattants de la guerre de 1970 ainsi qu'un coq gaulois perché sur une colonne.
Généalogie succincte de la famille Jovin

Le cours Jovin-Bouchard en 1890 avant l'édification du monument aux morts.

Le monument des Enfants de la Loire à la mémoire des morts de 1870.Œuvre du sculpteur André César Vermare (1869-1949) et de l'architecte P. Varinard.
Voir des cartes postales d'époque.

Détail de l'écusson contenant les armoiries de la ville de Saint-Étienne.

Le monument vu de côté où l'on peut lire :
inauguré le 29 mai 1898 par M. F. FAURE Président de la République
M. GRIMANELLI Préfet de la Loire
M. L. CHAVANON Maire de Saint-Étienne

Le monument vue arrière.

Détail du revers où l'on voit les ouvriers déposant aux pieds de la France personnifiée les armes fabriquées dans leurs usines.
En arrière-plan à droite, on aperçoit le dôme de l'Hôtel de ville aujourd'hui disparu.
À gauche un mineur, sa lampe à la ceinture (un crézieu, lampe à flamme nue) ainsi que des femmes et des enfants saluent la troupe qui part.

L'enfant au masque de Charles Robert Champigny fin XIXe, cours Jovin-Bouchard.

Coq gaulois œuvre de Prosper Lecourtier (1855-1924), cours Jovin-Bouchard.

Château de la Chazotte (La Talaudière) reconstruit au début du XIXe siècle par Jean Aimé Jovin Deshayes, frère aîné de Jovin Bouchard.
Le château est ensuite devenu propriété de la famille Sauzéa.
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