Plan de situation |
Date de dénomination : 22.02.1886, ancienne rue du Hasard.
Sur quatre générations de graveurs, sculpteurs, trois ont eu une renommée nationale :
- Louis, fils d'Antoine Jaley, maître cordonnier et de Pierrette Rully, né à Saint-Étienne le 6 novembre 1696 (consulter le registre), mort dans cette même ville le 28 mars 1773 (consulter le registre). Dessinateur, graveur, ciseleur, sculpteur. Il exerça ses talents sur les armes et sur les cachets. C'est lui qui grava le fusil de Jean Bouillet destiné au dey d'Alger. Il dessina aussi la fontaine qui devait être mise en place, en 1756, place Royale (aujourd'hui place du Peuple). Le couple a de nombreux enfants et, parmi les derniers, on trouve Antoine, né le 4 juillet 1729 à Saint-Étienne, qui va aussi devenir graveur et épouser, à Saint-Étienne, Catherine Peyre le 22 novembre 1759. Le couple quitte la région et donne naissance à :
- Louis, prénommé comme son grand-père, né en 1766, mort à Paris le 4 mars 1840, inhumé au Père-Lachaise. À Paris, auprès d'Augustin Dupré et de Rambert Dumarest, il devient un excellent graveur de médailles. Marié à une stéphanoise, Jeanne Muron, le 28 juin 1799, il eut un fils :
- Jean Louis Nicolas, né à Paris le 27 janvier 1802, mort à Neuilly-sur-Seine (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine) le 30 mai 1866, inhumé auprès de son père. Statuaire. Entré en 1820, il obtient le premier prix de l'École des Beaux-Arts de Paris et le premier prix de Rome en 1827. Pensionnaire de la villa Médicis de 1828 à 1832. Élu à l'Académie des Beaux-Arts, section sculpture en 1856, successeur de David d'Angers, il y sera remplacé à son décès par Jean Bonnassieux. Il a exécuté, entre autres, de nombreuses statues et bustes pour le musée de Versailles. Chevalier de la Légion d'honneur. |