Puits Jabin

 
Le puits Jabin appartenait à la concession de Terrenoire sur la commune de Saint-Étienne.
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Ce puits, foncé en 1832, honore la mémoire de Pierre Antoine Jabin, né à Montluçon (Allier) le 30 août 1800, fils de Claude Joseph Jabin, alors adjudant major dans l'infanterie légère en garnison au Havre, et de Claire Adorna Mazzari.

Élève de polytechnique et de l'École des mines de Paris, il est nommé professeur à l'École des mines de Saint-Étienne. Il y enseignera la métallurgie et la docimasie (chimie des minerais permettant de déterminer la qualité et la quantité de métaux qu'ils contiennent). En même temps, il pouvait avoir une activité industrielle. Il dirigera ainsi une verrerie puis une mine.
Après bien des malheurs familiaux, il trouve la mort accidentellement le 31 mars 1833 au puits Bérard situé tout près du puits Jabin.
Pour en savoir plus sur ce personnage, consultez la page Jabin.

Deux coups de grisou meurtriers ont eu lieu au puits Jabin, l'un le 8 novembre 1871 qui fit 70 morts et l'autre le 4 février 1876 qui fit 186 morts.
En savoir plus sur les puits et les catastrophes
Le puits a été démonté en 1941.

Il existait aussi un puits Jabin à Firminy, appartenant à la concession de Roche-la-Molière - Firminy localisation

Le puits Jabin lors de la deuxième catastrophe, le Monde illustré 12/02/1876

Le puits Jabin en 1920 (BM Saint-Étienne)

Le puits Jabin en 1930 et son emplacement actuel. Le square du Regard est aujourd'hui le jardin Violette Maurice

Démontage du puits Jabin en 1941
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