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Rue Clovis Hugues |
![]() Plan de situation |
Date de dénomination : 31.05.1935, ancienne rue Girodet.
Clovis Hubert, fils de Célestin Alphonse André Louis Hugues, meunier et de Rose Angèle Tempier, né à Ménerbes (Vaucluse) le 3 novembre 1851, mort à Paris le 11 juin 1907 alors qu'il venait d'être nommé conservateur de la bibliothèque Thiers de l'Institut de France. Poète, il écrivait en français et en provençal, journaliste et homme politique. En 1871, il fut condamné à trois ans de prison et 6000 francs d'amende pour un article écrit dans une feuille socialiste de Marseille, la Fraternité. Il fut député d'extrème gauche des Bouches-du-Rhône de 1881 à 1889 puis député socialiste de la Seine de 1893 à 1906. Comme Jean Allemane et Jean Baptiste Clément, il a participé au congrès du Parti Ouvrier à Saint-Étienne en octobre 1882. Par ailleurs il est venu plusieurs fois à Saint-Etienne pour donner des conférences. Il a écrit dans le périodique La Chanson Plébéienne créé par Jean-François Gonon. Le 27 novembre 1883, Mme Clovis Hugues, née Jeanne Royannez, exaspérée par les attaques de François Morin sur sa vie privée, le tua en plein palais de justice de plusieurs coups de revolver. Elle fut acquittée pour cet homicide par un jury de la Seine le 8 janvier 1884. |
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Portrait de Clovis Hugues (source Wikipedia) |
Jeanne Royannez en 1909, épouse de Clovis Hugues Photo agence Meurisse/BNF |
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Biographie issue des archives de l'Assemblée Nationale |
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Buste de Clovis Hugues au Parc des Buttes Chaumont, Paris, signé Jeanne Clovis Hugues (née Royannez) 1887 Photo : Dominique Perchet/réseau international de la fonte d'art |
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Buste de Clovis Hugues au Jardin des Félibres (poètes de langue d'oc) à Sceaux, oeuvre de son épouse Jeanne Royannez 1855-1932 (photo Wikipedia) |
Monument à la mémoire de Clovis Hugues à Ménerbes, 1910, oeuvre de Félix Devaux 1873-1921 (photo Wikipedia) |
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Signature des deux époux sur l'acte de mariage à Toulon le 30 novembre 1876 (archives du Var) |
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Monument à la mémoire de Clovis Hugues à Embrun, 1909. Le buste et les deux enfants sont l'oeuvre de son épouse Jeanne Royannez 1855-1932. Le feuillet et le piedestal sont de Ferdinand Faivre, architecte sculpteur 1860-1937 (photo Wikipedia). Inscrit aux monuments historiques en 2009 |
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Le feuillet porte gravé un sonnet à la ville d'Embrun (©Monuments historiques Reynier Françoise). Les médecins lui avaient conseillé de choisir le climat des Hautes-Alpes pour lutter contre ses problèmes respiratoires | Tombe de Clovis Hugues à Embrun (photo Wikipedia). L'inscription félibre majoral signifie que ce poète en langue d'oc faisait partie du consistoire, gardien de la philosophie de l'association félibrige créée par Frédéric Mistral |
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