Jean, fils de Pierre Allemane, marchand de vin et de Marie Allemane, né à Sauveterre-de-Comminges (Haute-Garonne) le 25 août 1843, mort à Herblay (Seine-et-Oise) le 6 juin 1935.
Typographe à Paris, journaliste, rédacteur en chef du Parti ouvrier, rédacteur à l'Action et à l'Humanité. Il prend part au mouvement ouvrier et est emprisonné en 1862. Membre de la Commune de 1871, il est condamné aux travaux forcés au bagne de l'île Nou et est embarqué sur le navire Le Rhin qui quitte Toulon le 21 janvier 1873, pour arriver à Nouméa le 23 avril 1873. Il ne rentre en France qu'après l'amnistie de 1879.
Il se marie le 15 mai 1880, à Paris , avec Marie Adèle Quénot, soeur d'Adèle Eugénie Quénot qui épouse le même jour François Allemane, frère de Jean.
Comme Jean Baptiste Clément et Clovis Hugues, il a participé au congrès du Parti Ouvrier à Saint-Étienne en octobre 1882, c'est son seul lien avec la ville.
En 1890, il participe au congrès de la Fédération des Travailleurs Socialistes de France (FTSF) à Châtellerault et fait scission avec Jean Baptiste Clément pour créer le Parti Ouvrier Socialiste Révolutionnaire (POSR).
Député de la Seine (1901-1902 puis 1906-1910). En savoir plus...
En 1910, il a publié Mémoires d'un Communard, des barricades au bagne.