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Rue Charles de Gaulle |
![]() Plan de situation |
Date de dénomination : 09.11.1944, ancienne rue du Président Paul Doumer (19.05.1932), ancienne rue de la Préfecture (19.04.1895), ancienne rue de Roanne.
Charles André Joseph Marie, fils de Henri Charles Alexandre de Gaulle et de Jeanne Caroline Marie Maillot, né à Lille le 22 novembre 1890, mort à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) le 9 novembre 1970. Il a épousé Yvonne Vendroux le 6 avril 1921 à Calais. Une biographie supplémentaire de ce personnage est inutile, mais quelles sont les relations entre Charles de Gaulle et Saint-Étienne qui lui valent d'être mentionné ici ? Bien sûr, il y eut les deux voyages officiels, celui du 4 janvier 1948 pendant lequel il posa, symboliquement place de l'Hôtel de ville, la première pierre d'un monument à la Résistance qui ne fut inauguré que le 7 septembre 1969 square Stalingrad et celui du 7 juin 1959 où il fut accueilli par les mineurs en tenue de travail et où il prononça un discours sur le parvis de l'Hôtel de ville, mais la raison la plus inattendue est celle racontée par Lucien Neuwirth, ancien sénateur, dans un de ses livres. Lucien Neuwirth (Saint-Étienne 18.05.1924 - Paris 26.11.2013) est encore adolescent lorsqu'il entend l'appel du 18 juin 1940. Ayant appris que la soeur aînée de Charles de Gaulle était à Saint-Étienne, il fait tout pour la rencontrer. Contrairement à Charles, Marie Agnès Caroline Julie de Gaulle est née à Paris le 27 mai 1889, mariée en 1906 à Alfred Cailliau, ingénieur des mines, elle s'installe à Saint-Étienne au début des années 1940 car son mari a été nommé aux mines de la Loire. Lucien Neuwirth qui veut à tout prix rejoindre Londres, va la rencontrer et lui demander une photo de son frère car il ne le connaît pas. Cette photo, en tenue de colonel prise à Metz, sera diffusée par les premiers mouvements de résistance dans la région notamment grâce à Jean Nocher. Il semble que, beaucoup plus tôt, probablement au début des années 1920, Jacques de Gaulle (1893-1946), frère du général, ingénieur des mines de Paris, ait fait un passage par les mines de Saint-Étienne avant d'être nommé à Montceau-les-Mines. Handicapé et malade, malgré tout résistant comme les autres frères du général, il sera poursuivi par la Gestapo et sera exfiltré de Grenoble vers la Suisse grâce à l'action de l'abbé Pierre. Charles de Gaulle a été élevé au grade de Grand-Croix de la Légion d'honneur le 13 novembre 1945. |
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Le général de Gaulle passe en revue les premiers détachements des Forces françaises libres à Londres ©Musée de l'Ordre de la Libération |
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Plaque rappelant l'appel à tous les français sur le mur de la Préfecture de la Loire au-dessous de la plaque de la rue |
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Marie Agnès de Gaulle, en 1971, au premier plan à droite Image tirée du livre de Frédérique Neau-Dufour Geneviève de Gaulle-Anthonioz : l'autre De Gaulle |
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Le colonel de Gaulle commandant le 507e régiment de chars à Metz en 1937. Est-ce cette photo que Marie Agnès de Gaulle a donné à Lucien Neuwirth ? Photo provenant du mémorial de Colombey-les-Deux-Églises |
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L'annonce de la venue du général de Gaulle le 4 janvier 1948 |
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Le discours du général de Gaulle le 4 janvier 1948 place des Ursules, archives René Roinat |
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L'accueil des mineurs en tenue de travail le 7 juin 1959 |
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Le discours sur le parvis de l'Hôtel de Ville le 7 juin 1959 |
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Le fusillé place Lucien Neuwirth. Monument départemental de la Résistance et de la Déportation de la Loire, inauguré le 7 septembre 1969 mais dont le général de Gaulle avait symboliquement posé la première pierre le 4 janvier 1948. Oeuvre de Georges Salendre (1890-1985) Sous une plaque ont été déposées les cendres de déportés recueillies dans les camps de concentration |
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Façade d'un immeuble avec caryatides et atlantes, 14 rue Charles de Gaulle |
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Balcon, 23 rue Charles de Gaulle. Immeuble de 1898, architecte Paul Durand Image du site balcons et mascarons stéphanois |
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