Rue Croix Courette  

Plan de situation
Date de dénomination : avant 1824.

Cette rue montait sur la colline de la Croix Courette, autrefois le Mont Grenis, aujourd'hui le jardin des Plantes. Selon Auguste Callet, dans sa Légende des Gagats datée de 1866, le Mont Grenis serait devenu le Mont de la Croix après les premières missions chrétiennes.
Jean-Baptiste Galley parle lui du Mont Garni ou Garnier qui viendrait de garna, une branche de pin coupée, la garneri étant le lieu de dépôt des fagots de pin.
Quant à Courette, selon Auguste Callet, il pourrait signifier forgeron, dérivant de Cur, dieu du fer (Croix-des-Courètes, génies métallurges).
Sur cette colline, les consuls de la ville (Antoine Ronzy, Jean Bessonnet et Jean Pierrefort) ont fait ériger des loges pour éloigner les pestiférés lors de l'épidémie de 1628-1629. Ces mêmes consuls, ont prononcé, au nom de la ville, pour la préservation de la peste, le 21 novembre 1629, le voeu solennel de fêter chaque année, à perpétuité, comme un dimanche, le jour de la Présentation de Marie au Temple et de faire procession jusqu'à l'église des Capucins où sera renouvelé le voeu devant le grand autel.
Les Révérends Pères Capucins, établis depuis 1618, avaient secouru avec abnégation les malades.
Plan de 1824 où apparaît la rue de la Croix Courette (Archives municipales Saint-Étienne)

Tableau se trouvant dans la Grand'Église à Saint-Étienne et représentant, en 1721, les échevins renouvelant le vœu de 1629 pour la préservation de la peste
Ce tableau a été réentoilé et ramené à son état d'origine en 1849

Saint Roch, présenté comme le protecteur contre la peste, montre le bubon qui vient d'apparaître sur la cuisse (Grand'Église Saint-Étienne)
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