Rue Jean-Baptiste Marsaut

 

Plan de situation
Date de dénomination : 13.02.2017.

Né à Franois (Framont depuis 1972, Haute-Saône) le 15 juillet 1833, fils de Jean-Baptiste Marsaut, cultivateur et de Marguerite Teinturier, mort à Bessèges (Gard) le 15 janvier 1914.

Sorti major de la promotion 1852 de l'École des mines de Saint-Étienne, il passe deux ans dans la mine de plomb argentifère de Vialas (Lozère) puis il entre à la Compagnie des Houillères de Bessèges (Gard), il en prend la direction technique en 1861. Chevalier de la Légion d'honneur en 1889.
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Jean-Baptiste Marsaut est surtout connu pour avoir mis au point une lampe de sécurité qui porte son nom et qui était considérée comme la meilleure lampe pour les mines grisouteuses. En savoir plus sur le grisou...

Il a aussi mis au point un lavoir qui porte son nom pour le lavage de la houille (concassage, criblage et épuration) ce qui lui valu un procès de la part de son collègue, sorti lui aussi de l'École des mines de Saint-Étienne, Maximilien Évrard, qui lui reprochait de l'avoir copié. Après 5 ans et plusieurs procès, Évrard est débouté. Furieux, il supprime totalement l'usage des lampes Marsaut aux houillères de la Chazotte dont il est directeur.

Buste actuellement au musée de la mine du Puits Couriot à Saint-Étienne.

Lampe Marsaut, site d'origine de la photo.

Lavoir Marsaut, Gallica BNF
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