Hilaire Baroulier

 
Sur ce plan de 1826, le ruisseau qui porte le nom évocateur de Merdary, affluent aujourd'hui souterrain du Furan, sépare les communes de Montaud à gauche et Valbenoîte à droite avant leur fusion avec Saint-Étienne en 1855. C'est dans ce quartier du Sablier, dont le nom était encore rappelé jusqu'en 1927 par la rue du Sablier, aujourd'hui rue Léon Portier, qu'est mort le 6 novembre 1835, Hilaire Baroulier.

Baptisé le 9 janvier 1775 en l'église Notre-Dame à Saint-Étienne, il est né le jour même, fils d'un maître coutelier André Baroulier et d'Anne-Marie Nier. Par sa mère il est cousin germain du graveur André Galle.

Promis, comme beaucoup de jeunes à l'époque, à la profession d'armurier, il abandonne cette voie pour s'engager le 15 décembre 1791 dans le 4ème bataillon de Rhône-et-Loire. Nommé caporal en 1792, il participe à la campagne d'Italie puis comme sergent à la campagne d'Égypte qui lui valu le grade de lieutenant de 2ème classe.

Il demande à être réformé en 1802 et revient à Saint-Étienne mais est rappelé à ses fonctions en décembre 1803 et c'est comme lieutenant de 1ère classe qu'il participe à la campagne en Autriche de l'Empereur.
En 1807 il part pour la campagne de Pologne comme capitaine de 2ème classe au 5ème régiment d'artillerie à pied.
Il a participé à la plupart des batailles napoléoniennes en Prusse, en Pologne, en Autriche où il a été sérieusement blessé le 6 juillet 1809 à Wagram.
En 1809, il recevra le 25 mars la Croix d'Or de l'ordre militaire de Pologne et sera fait chevalier de la Légion d'honneur le 23 juillet. Nommé ensuite capitaine de 1ère classe en 1811, il participera à la campagne de Russie en 1812 et 1813 et rentrera à Saint-Étienne en septembre 1815.

Le 4 décembre 1816, il épouse dans la commune de Landuzière et Cizeron (aujourd'hui Saint-Genest-Lerpt) Marie Victoire Adélaïde Chapuis âgée de 29 ans. On notera comme témoin à ce mariage Jean-Michel Dalgabio.

Une seule fille naitra de cette union, à Saint-Étienne le 18 août 1820, Marie Adélaïde qui épousera Jacques Étienne Penel le 10 septembre 1838 après la mort de son père.

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