Rue Carvès  

Plan de situation
Date de dénomination : 06.02.1914.

François, fils de Jean Carvès, maître de bateau puis négociant et d'Agathe Constanty, né à Souillac (Lot) le 15 février 1829, mort à Saint-Étienne le 6 février 1895.
Il entre à l'École des mines de Saint-Étienne en novembre 1847 et, malgré des résultats bien moyens, il en sort bréveté de troisième classe le 18 septembre 1851. Peu avant, le 21 juin 1851, il avait épousé, Marguerite Garnier, soeur aînée de Jules Garnier.
Ingénieur de la mine de la Sibertière en 1852 puis à Saint-Chamond et Limoges. À son retour, il installe, une usine de carbonisation au lieu-dit Le Marais dont il est le directeur en 1861. La carbonisation consiste à chauffer la houille pour en recueillir des sous-produits, essentiellement du coke, pour alimenter les hauts-fourneaux ou les locomotives. Le coke était aussi utilisé pour remplacer le bois dans les verreries. La carbonisation, au départ à l'air libre, s'est faite ensuite dans des fours. De nombreux fours étaient installés dans la région au début du XIXe siècle et permettaient de récupérer, outre le coke, du gaz, du noir de fumée (utilisé comme colorant) et des goudrons. Carvès a perfectionné les fours existants, donnant naissance aux fours Carvès, pour permettre une meilleure récupération des sous-produits et, en particulier, de l'ammoniac. La Société de carbonisation de la Loire Carvès et Cie s'est aussi installée en Espagne. Sur un plan de 1898, l'usine Carvès a disparu au profit d'une minoterie. François Carvès a été adjoint au maire Claudius Desjoyaux pendant tout son mandat.
Plan de 1880 sur lequel on voit l'usine Carvès au lieu-dit Le Marais, archives municipales

Tombe de la famille Carvès-Garnier au cimetière du Crêt-de-Roc à Saint-Étienne

On peut lire, entre autres, Marguerite Carvès née Garnier décédée le 22 avril 1884 âgée de 55 ans
François Carvès décédé le 6 février 1895 âgé de 66 ans
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