Rue Eugène Weiss

 

Plan de situation
Date de dénomination : 05.09.2005.

Sixième et dernier enfant de Xavier Weiss, cultivateur (viticulteur) et de Marie Élisabeth Fackler, né à Ebersheim, petite commune proche de Sélestat le 26 décembre 1858, mort à Nice le 17 novembre 1939.
Il commence son apprentissage de pâtisserie en Alsace. À 17 ans, diplôme de Compagnon du Tour de France en poche, il entame un long périple en Europe pendant lequel il parfait ses techniques de pâtisserie et de confiserie. En 1881, il s'installe à Saint-Étienne, le haut lieu de la chocolaterie française à l'époque. En 1882, il prend la succession du confiseur Émile Gerbeaud, ami rencontré en Suisse, qui lui, part pour Budapest. Il crée ainsi sa boutique sous l'enseigne "Chocolats Eugène WEISS". Son catalogue de vente par correspondance date de 1911.
Sa fille, Marthe Flore Fernande, née à Saint-Étienne le 10 avril 1885, épouse, le 13 mai 1907, Albert Alexandre Margaine un confiseur originaire de Nevers. En 1919, Eugène Weiss cède l'entreprise à son gendre, qui disparaît prématurément en 1925. Ce dernier est alors remplacé par son frère Paul.
Le savoir-faire familial a été salué, en 1985, par le Prix d'Excellence européenne.
Le napolitain, qu'on ne présente plus, a été mis au catalogue en 1912 et la marque a été déposée en 1926.
Depuis 2013, la chocolaterie Weiss a été intégrée dans le groupe agroalimentaire Bongrain.
Eugène Weiss (avec l'aimable autorisation de l'entreprise Weiss)

Ce lion a été réalisé par Nasserdine Mendi, Meilleur Ouvrier de France, Maître Patissier-Confiseur avec 200 kg de chocolat Weiss Ebène.
Cette pièce de 1,80 m de long et 1,10 m de haut a nécessité 25 heures de travail pour son moulage.

L'ours Kacinkoa a été réalisé par Régis Boulet, maître chocolatier, avec 300 kg de chocolat Weiss Kacinkoa 85%.
Cette pièce mesure 2,20 m de long et 1,50 m de haut.
En arrière plan, le portrait d'Eugène Weiss

Publicité Weiss en 1936 dans le Bulletin des Amis du Vieux Saint-Étienne
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