Rue du Sergent Rivière

 

Plan de situation
Date de dénomination : 07.05.1923.

René Marie Clément Gabriel, fils de Georges Henri Gabriel Rivière, commis à l'Inspection principale des chemins de fer puis entrepreneur de transports et de Catherine Reynard, né à Saint-Étienne le 9 avril 1894. Engagé volontaire en 1912, nommé sergent en 1913, il est porté disparu le 18 décembre 1914 dans l'attaque du "Bois Triangulaire" de Canny-sur-Matz (Oise), puis considéré comme tué à l'ennemi par l'armée (jugement du 29 avril 1920).
Ses parents ont fait ériger un monument à la mémoire de leur fils et de tous les soldats de la 2e Compagnie du 16e Régiment d'Infanterie de Saint-Étienne morts à cet endroit et pour beaucoup ensevelis sur place. Croix de guerre. Médaille militaire à titre posthume en 1922.
Ancien élève du lycée Fauriel, son nom est inscrit sur le mur commémoratif.
Le même jour que le sergent Rivière et dans la même attaque, a été tué le sous-lieutenant Joseph Vergnette d'une autre compagnie du même régiment.
Le 1er septembre 1919, pour honorer la mémoire de leur fils, les parents font à la ville, une donation de 350 F de rente française dont les arrérages seront attribués, chaque année le 14 juillet, sous le nom de "prime d'apprentissage du Sergent Rivière", à l'élève qui aura obtenu les meilleures notes au certificat d'études et qui voudra bien apprendre un des métiers suivants : charron, bourrelier, maréchal-ferrant ou mécanicien-ajusteur. On donnera priorité à un orphelin de guerre ou, à défaut, à un orphelin civil.
Il était le frère de Dora Rivière, résistante.
La borne casquée en l'honneur des soldats du 16e R.I. (dont le Sergent Rivière) tombés en ce lieu le 18 décembre 1914.
L'inscription, illisible sur l'image, est la suivante :
À notre fils René Rivière. À la mémoire des soldats de la 2e Compagnie du 16e Régiment d'Infanterie de Saint-Étienne (Loire), tombés et restés dans les fils de fer barbelés allemands qu'ils ont voulu franchir à l'attaque du Bois Triangulaire le 18 décembre 1914.
René Rivière, sergent ; Louis Georges, Gilbert Maubert, caporaux ; Joseph Bonnet, Jean Brechoux, Mathieu Magand, J-M Michalon, J-B Tissier, soldats.

Le Mur à la mémoire des professeurs, employés et anciens élèves du lycée Claude Fauriel tués en 14-18, oeuvre de Joanny Durand.

Son nom figure sur le mur avec ceux de Georges Teissier et de Jean Frédéric Félix Riou, frère du docteur Riou.

La tombe des familles Rivière Renard au cimetière du Crêt-de-Roc à Saint-Étienne (photo Pierre Thiolière).
Le nom de la mère du sergent est Reynard sur tous les actes mais est gravé Renard sur la tombe.

Les inscriptions rappelant la mémoire de René dont le corps n'a pas été retrouvé et de Dora qui a donné son corps à la science.
Sont inhumés leurs parents (photo Pierre Thiolière).

Tombe des grands-parents paternels du sergent Rivière au cimetière du Soleil où une plaque rappelle la mémoire de René et de sa soeur Dora.

Grands-parents, Gabriel Rivière (1835-1890) et Marie Valla (1838-1908).
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