Puits Dyèvre

 
Les puits jumeaux appartenaient à la concession de la Béraudière sur la commune de La Ricamarie. Cliquez pour situer le puits sur une carte

En 1867 Félix de Villaine fit foncer des puits jumeaux qui prirent le nom de Dyèvre.

- Aristide Simon Théophile, fils de Louis Joseph Dyèvre, chirurgien dans la marine puis médecin des mines et de Marie Victoire Marguerite Le Coursonnois, né à Poullaouen (Finistère) le 16 ventôse an VII (6 mars 1799). Il entre à l'École des mines de Saint-Étienne en 1820 et épouse, à Outre-Furan, le 9 juin 1839, Hélène Claudine Claire Savoye. Ils auront une fille unique, Louise Marie Antoinette, née à Saint-Étienne le 8 juillet 1840. Lors de cette naissance Aristide Dyèvre était directeur de mines au Monteil. Il est mort à Morlaix le 18 janvier 1865.

- Son frère cadet, Louis Irénée Isidore, également diplômé de l'École des mines de Saint-Étienne, fut ingénieur aux mines de Méons et du Gagne-Petit puis à Morlaix. Administrateur des mines de Montrambert et de la Béraudière. Président de l'amicale des anciens élèves de l'École des mines en 1866. Célibataire, il meurt à l'hôtel du Nord à Saint-Étienne le 9 novembre 1867.

- Leur neveu Ludovic Alexis, fils de Jean Baptiste Aimé (dit Baptiste) Dyèvre, géomètre de cadastre et de Marie Louise Le Pontois, né à Landévennec le 15 octobre 1834. Ingénieur civil de l'École des mines de Saint-Étienne, il épouse en cette ville, le 26 juin 1867, sa cousine germaine Louise Marie Antoinette Dyèvre (fille d'Aristide). Lors de son mariage, Ludovic Dyèvre est directeur des mines de Baigorry (mines de fer et de cuivre des Basses-Pyrénées aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques) où il demeure. Il meurt à Morlaix le 2 mai 1891.

Les puits jumeaux ont été démolis au début du XXe siècle car très déstabilisés. Un seul a été reconstruit vers 1911 et se trouvait tout à côté du puits Saint-Dominique.

Puits Dyèvre à gauche et Saint-Dominique à droite, La Ricamarie (archives municipales de Saint-Étienne)
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