Puits Devillaine

 
Ce puits se trouvait à La Ricamarie dans la concession de Montrambert

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Ce puits a été foncé en 1867 et honore Félix de Villaine directeur des Houillères de Montrambert et de la Béraudière.
Mathieu Marie Félix est né à Montagny (Loire) le 5 avril 1823, fils d'Étienne Devillaine, notaire et de Jeanne Françoise Merle. Alors qu'il signe les actes Devillaine, il obtiendra un jugement du tribunal civil de Roanne le 19 février 1891 qui corrigera le nom en de Villaine.

Son père meurt en 1836 et Félix va alors étudier au séminaire de l'Argentière (Rhône). Bachelier en 1843, il entre au collège de Saint-Étienne en classe préparatoire à l'École des mines dont il sort ingénieur en 1846, quatrième de sa promotion.
Peu après sa nomination aux mines du Treuil, le 21 janvier 1847 se déclare un incendie du puits Saint-Claude à Méons qui asphyxie 7 mineurs. Près de six mois plus tard alors que feu n'est pas éteint, Félix de Villaine est appelé pour combattre cet incendie ce qu'il fait pendant deux ans. Sa réussite le fait nommer à la concession de Montrambert en 1848 où de graves désordres se sont produits. Il va rétablir le dialogue avec les mineurs et moderniser l'exploitation ce qui va faire de cette concession la plus prospère.
Il eut encore à gérer la catastrophe du puits Saint Mathieu à La Ricamarie qui causa la mort de 7 mineurs par asphyxie.

Le 18 octobre 1859, à Saint-Galmier, il épouse Joséphine Pierrette Marie Léonide Ramel qui a tout juste 20 ans. Ils auront quatre enfants dont le dernier, Élie né en 1869, sorti de l'École des mines de Saint-Étienne sera nommé en 1895, ingénieur aux mines de Montrambert.
Félix de Villaine fait foncer le puits Dyèvre en 1867 et devient, en 1879, directeur de la Société des Mines de Montrambert et le reste jusqu'à sa retraite en 1895.
Il reçoit la croix de Chevalier de la Légion d'honneur en 1878.
À la fin de sa carrière, il enseigne à l'École des mines. Il meurt à Montagny (Loire) le 16 décembre 1913, son épouse l'avait précédée de 10 ans.
Le chevalement du puits a été détruit en 1964.

Puits Devillaine, La Ricamarie

Félix de Villaine, © AMSE

Le nom sur la façade de l'École des mines avec une erreur sur l'année de naissance

La signature sur un acte d'état-civil
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