Régis Darne  
Fils d'Augustin Darne, cultivateur et de Marie Anne Exbrayat, né à la Beyssère Haute, commune du Monastier (Le Monastier-sur-Gazeille depuis 1962, Haute-Loire) le 29 avril 1853 (consulter le registre), mort à Saint-Étienne le 25 avril 1938.

Le 16 mai 1879, il épouse, au Monastier, Marie-Rose Chaussende (1850-1921). Il est armurier 13 rue du Bas-Tardy lors de la naissance, le 30 novembre 1880, de leur fille Rose qui ne vivra qu'un peu plus de trois ans.

Il fonde sa société d'armes de chasse en 1881 et s'installe 52 cours Fauriel quelques années plus tard. Créateur et inventeur, il recevra plusieurs médailles lors d'expositions. Sa société emploie 150 ouvriers en 1906 lorsqu'il reçoit la croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Il prévoit alors d'ouvrir, à la fin de l'année, sa nouvelle usine 71 cours Fauriel où il devrait employer 300 personnes.

En 1915, la société Darne obtient la fabrication sous licence des mitrailleuses Lewis d'aviation ainsi, à la fin de la guerre, plus de 3000 mitrailleuses seront sorties de l'usine.

Son fils aîné, François Marie Régis, né à Saint-Étienne le 28 juin 1884, va créer, en 1910, sa propre société en conservant le 52 cours Fauriel et sa propre marque sous le nom de Francisque Darne. Lieutenant au 38e régiment d'infanterie, il est mort pour la France le 1er juin 1918 au bois de Rarrey, Châtillon-sur-Marne (Marne). Cette société fusionnera avec plusieurs autres avant d'être absorbée par la société Verney-Carron en 1963. La marque est reprise par Jacques Bolelli, fondateur de Fort Royal, groupe d'artisanat d'art de luxe destiné à protéger des savoir-faire.

Facture de 1906 sur laquelle on voit le dessin du bâtiment du 52 cours Fauriel avec les ateliers derrière

Le bâtiment aujourd'hui, construit par Eugène Freynet en 1896-97

La façade conservée du 71 cours Fauriel

Détail de la façade

Affiche publicitaire, source Gallica BNF

Monument à la mémoire des morts du 38e RI

Le nom DARNE F. apparaît parmi les lieutenants

Tombeau que Régis Darne a fait réaliser, au cimetière du Crêt-de-Roc, par la maison Induni pour le décès de son épouse en 1921
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