Puits Couriot

 
Ce puits appartenait à la concession de Beaubrun sur la commune de Saint-Étienne.
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C'est sous le nom de Chatelus 3 que le puits est conçu vers 1907. Le puits est profond, le fonçage est long et terminé peu avant la guerre. En 1917, le puits prend le nom du président de la Société des mines de la Loire, Henri Couriot. L'activité cesse en 1973 et le puits est classé monument historique en 2011.

Charles Henri Gustave est né à Paris le 21 décembre 1851, fils de Louis Charles Alphonse Couriot, négociant et d'Anne Zoé Hautemanière.
Après un baccalauréat scientifique, il devient ingénieur de l'École Centrale des Arts et manufactures en 1874 et entre au Conseil d'administration de la Société des mines de la Loire en 1877. Il y restera toute sa vie et en deviendra président en 1910. Il est aussi président de la Société métallurgique de la Loire.
Parallèlement, il est professeur à l'École des Hautes études commerciales puis à l'École spéciale d'architecture. Il est ensuite professeur à l'École centrale des Arts et manufactures où il enseigne l'exploitation des mines. Il est également Inspecteur régional de l'enseignement technique.
Le 18 février 1880, il épouse, à Paris, Octavie Marguerite Reynier.
Ils ont eu cinq enfants dont des jumeaux nés à Dieppe en 1891. L'un d'eux, André Léon Henry, lieutenant au 7e régiment d'artillerie, est mort pour la France dans l'Oise le 16 août 1918.
Henri Couriot meurt à Paris le 2 janvier 1924 et inhumé au Père Lachaise. Son épouse le rejoindra le 29 mars 1931.

Puits Couriot
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