Georges Claudinon  
Il existe à Saint-Étienne une rue Antoine Claudinon mais un homonyme, Georges Claudinon, est honoré au Chambon-Feugerolles. Bien qu'ayant eu tous deux une activité industrielle en ce lieu, ils ne semblent pas avoir de liens familiaux proches.

Georges, fils de Jacques Claudinon, directeur de forges et de Marie Giraudet est né à Saint-Paul-en-Jarez le 7 février 1849 et mort dans son château de Bergognon au Chambon-Feugerolles le 18 avril 1930.
À partir de 1851, Jacques Claudinon s'installe au Chambon-Feugerolles, rachète des usines et crée, en 1856, la Compagnie des Forges des Platanes et de la Bargette. L'entreprise participe à la fabrication de matériel de guerre en 1870. Cette même année Georges Claudinon entre à l'École des mines de Saint-Étienne mais il est réquisitionné pour la guerre comme sous-lieutenant de la Garde mobile et est blessé ce qui lui vaudra d'être nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1871.
En 1885, Georges Claudinon et son beau-frère Édouard Michot (1838-1902), devenus gérants de l'entreprise réorientent la production vers l'artillerie navale lourde.
Devenu seul gérant en 1902, Georges Claudinon va poursuivre le développement de l'entreprise et la guerre de 14-18 va favoriser son expansion au point d'ouvrir une nouvelle aciérie en 1916.

Il fut maire du Chambon-Feugerolles de mai 1897 à décembre 1919 et député de 1898 à 1906.
La ville du Chambon-Feugerolles lui doit la construction de l'abattoir, de l'hôpital, du barrage de Cotatay et de la gendarmerie. Le centre hospitalier porte aujourd'hui son nom.
Il fut également Président du Comité des Forges de la Loire et nommé Officier de la Légion d'honneur en 1923.
L'entreprise disparait en 1963 et il reste aujourd'hui une partie de l'usine des Platanes réhabilitée en salle de spectacle, la Forge.

Portrait de Georges Claudinon, le Monde illustré 1922

La partie centrale des usines Claudinon, L'Illustration 1927

Le château de Bergognon
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