Place Chapelon |
Plan de situation |
Date de dénomination : inconnue mais attestée le 24.02.1853.
Il existait une rue Chapelon qui est devenue la rue Pierre Termier. Au croisement de cette rue avec la rue de la Mulatière, la ville a décidé d'acquérir, le 15 juin 1839, un terrain à bâtir pour en faire une place, celle-ci deviendra la place Chapelon qui honore trois générations. Jacques Chapelon, ouvrier coutelier et son fils Antoine, maître-coutelier et marchand qui mourut en laissant cinq jeunes enfants, trois fils et deux filles. L'aîné, Jean (vers 1648-1694), qui reçu l'éducation des Prêtres de l'Oratoire au collège de Montbrison, sera curé de la paroisse Saint-Étienne. Le grand-père, le père et surtout le fils aîné, Jean, ont écrit des poèmes en patois. Antoine a écrit La fin admirable et remarquable de Denis Bobrun, certains voit en ce Bobrun, son grand-père. Jean fut l'ami du curé Guy Colombet. Les oeuvres des Chapelon ont été publiées en 1779 par l'abbé Chauve, on y trouve une biographie de Jean Chapelon. Lire l'édition de 1820. Plus tard, on trouve André Toussaint, fils de Jean Chapelon, fabricant de velours et de Marie Dupin, né à Outre-Furan le 1er novembre 1820, mort à Saint-Étienne le 29 avril 1881. Négociant, il légua à la Ville, dans un testament du 10 février 1881, une grande partie de sa fortune afin de fonder un patronage laïc. Celui-ci, qui prit son nom, fut créé par Johannès Merlat, dans l'ancienne École de garçons de la rue Saint-Antoine (rue Benoît Malon aujourd'hui). Plus tard encore, on a Marie Joseph Pierre Antoine Chapelon, fils d'Antoine Chapelon, fabricant de rubans et de Élisabeth Esther Jackson, fille de John Jackson, né à Saint-Étienne le 1er juillet 1858, mort à Pontcharra-sur-Turdine (Rhône) le 17 juillet 1939. Vivant de ses rentes, il devient artiste-peintre, auteur de près de 800 dessins au fusain publiés, en 1924, dans l'ouvrage Saint-Étienne Pittoresque. Il a fait construire l'immeuble Chapelon à l'angle de la place Jean Jaurès et de la rue Wilson. Son épouse, Marguerite Antoinette Pauline Barbe, était la fille de Jean Barbe, fabricant de rubans, lui-même fils d'André Barbe et d'Antoinette Épitalon, soeur de Denis Épitalon. Son neveu André (1892-1978, fils de John ou Jean Chapelon et Louise Lorrain), fut ingénieur mécanicien et construisit des locomotives à vapeur dont la "Pacific Chapelon", en savoir plus... Il n'y a pas de lien avéré entre les trois familles, cependant tous ont dans leurs ancêtres des couteliers ou maîtres-couteliers. |
Portrait de l'abbé Jean Chapelon, vicaire de la Grand-Église Reproduction d'une vieille gravure publiée dans un livre de Jean-François Gonon édité en 1940 Au-dessous du portrait, vraisemblablement la signature de Jean Chapelon |
Portrait de l'abbé Jean Chapelon (médaillon de Victor Zan), BM Saint-Étienne. Jean Chapelon a été inhumé le 9 octobre 1694 |
Extrait d'un plan de 1769 où l'on voit noté en Y la maison où est né Jean Chapelon en 1648 En 12, place de Saint-Étienne en haut de la rue de la Ville (13) |
La muse de l'artisanat (inaugurée le 28 juin 1993), place Chapelon Bronze d'Hervé Audouard né en 1948, enseignant à l'École des Beaux-arts de Saint-Étienne |
Buste d'André Chapelon, oeuvre d'Émile Tournayre (1925), avec l'aimable autorisation du cercle de l'Amicale laïque Chapelon. |
Tombe d'André Chapelon au cimetière de Montaud. Sur la plaque en partie effacée il est gravé "EN HOMMAGE À UN BIENFAITEUR DE SAINT-ÉTIENNE - ANDRÉ CHAPELON 1820-1881" |
Immeuble construit en 1899 par Léon Lamaizière pour Pierre Chapelon, 1 place Jean Jaurès Saint-Étienne |
Retour page d'accueil |