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Histoire des Nouvelles Galeries |
![]() C'est dans cette même ville que naît leur premier enfant, Marie Rose Léontine, le 1er janvier 1864. En revanche, Eugène Charles Léon naît à Saint-Étienne le 19 avril 1867. Pourquoi Charles et Marie Reine sont-ils venus s'installer à Saint-Étienne ? Il est probable que le rayonnement de la ville à l'époque a compté pour leur venue. Lors de cette deuxième naissance, Charles est marchand quincailler 21 rue Saint-Louis, rue qui prendra le nom de Gambetta le 8 octobre 1884. ![]() Sa femme, enceinte, accouchera de leur troisième enfant, Georges Joseph, le 2 mars 1871 et continuera de faire fonctionner le bazar. Le 18 août 1882, Marie Rose Léontine épouse Nicolas Canlorbe employé de commerce originaire de Biscarosse (Landes) et résidant à Paris. Un peu plus tard le magasin va s'établir au 18 rue Gambetta communiquant avec le 11 cours Victor Hugo. En 1893 Mme veuve Démogé achète des terrains de l'ancien lycée rue Gambetta et à partir du 16 décembre elle procède à la liquidation totale de l'ancien magasin ce qui prendra plusieurs mois. Elle charge l'architecte Léon Lamaizière de la construction de son nouveau lieu de vente et ouvre les "Grands Magasins des Nouvelles Galeries" le 6 avril 1895. ![]() Mme veuve Démogé se fait appelé Léontine Leroux lorsque, le 10 mars 1898, elle crée la société Veuve Démogé & Cie dont elle sera commanditaire tandis que ses deux fils résidant comme elle à Saint-Étienne et son gendre résidant à Nogent-sur-Marne en seront les gérants. Nicolas Canlorbe va mourir en 1916 et c'est son fils, Charles Achille Michel, qui va prendre en main la destinée de la société et ouvrira plus de trente succursales sur toute la France. Marie Reine Leroux qui se fait aussi appeler Marie Léontine quitte Saint-Étienne vers 1910 pour Paris où elle va mourir à l'âge de 86 ans le 12 mars 1925. ![]() ![]() Qui s'en souvient ? Dans les années 1960, l'immeuble est totalement modifié. Non seulement la surface de vente est augmentée pour répondre à la demande alors forte mais on a cru bon de "moderniser" la façade en y plaçant des bardages métalliques par bonheur sans toucher au support et en modifiant le dôme. Les habitudes de consommation changent et l'enseigne ferme définitivement en 2005. Racheté par un promoteur immobilier, le bâtiment est réhabilité en 2007 et retrouve sa façade d'origine. L'immeuble est partiellement inscrit aux monuments historiques depuis 2007. |
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